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Hezbollah, Liban |
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L'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban en 2024 vise à mettre fin aux affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah qui ont commencé le 8 octobre 2023, aux bombardements israéliens au Liban qui ont commencé le 23 septembre 2024, et à l'invasion israélienne du Liban en 2024 qui a débuté le 30 septembre 2024. L'accord entre en vigueur le 27 novembre 2024[1].
Le cessez-le-feu n'est cependant que partiellement respecté par l'armée israélienne, qui effectue presque quotidiennement des frappes aériennes sur le Liban et continue d'occuper de nombreuses localités dans le sud du pays[2].
127 personnes ont été tuées au Liban par Israël, dont plus de 65 civils, entre la date de conclusion du cessez-le-feu et le 3 avril 2025[3]. Israël a commis 1 500 violations du cessez-le-feu durant cette période de près de quatre mois, d'après le gouvernement libanais, et 47 attaques ayant des conséquences mortelles[3].
Contexte
Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs le long de la frontière israélo-libanaise et sur le plateau du Golan occupé par Israël le 8 octobre 2023. Israël a également mené des frappes aériennes dans tout le Liban et en Syrie. Les affrontements faisaient partie des retombées de la guerre Israël-Hamas et de la plus grande escalade du conflit Hezbollah-Israël depuis le conflit israélo-libanais de 2006. Le 30 septembre 2024, Israël a commencé une invasion terrestre du Liban.
Les États-Unis font obstacle, le 25 septembre 2024, à un appel au cessez-le feu au Liban, proposé à l'ONU par la France et le Royaume-Uni, au motif qu'Israël aurait un « problème de sécurité » et qu'il faudrait un texte diplomatique « plus complexe »[4].
Le , les États-Unis et la France trouvent une proposition commune en vue d'un appel au cessez-le-feu de 21 jours, durée pendant laquelle un accord au sujet de Gaza pourrait être conclu — le Hezbollah considérant qu'un cessez-le-feu à Gaza est la condition pour arrêter ses tirs de roquettes contre Israël[5]. Cette proposition, soutenue par des pays européens et arabes et, nommément, par le Liban, est acceptée par le Hezbollah[6], mais rejetée par Israël, qui poursuit les bombardements ; le lendemain, le Hezbollah l'imite et continue ses tirs transfrontaliers[7]. Benyamin Netanyahou réitère, le 15 octobre, son opposition à un cessez-le-feu au Liban au cours d'un entretien avec Emmanuel Macron[8].
Contenu de l'accord
Le 26 novembre 2024, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé l'avis du cabinet de sécurité d'Israël sur l'accord de cessez-le-feu[9]. Le cabinet a voté à 10 voix contre 1 en faveur de l'approbation de l'accord, le seul opposant étant le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Selon les rapports israéliens, l'accord de cessez-le-feu comprendra plusieurs clauses[10],[11],[12] :
- Le Hezbollah, ou tout autre mouvement armé au Liban, ne mènera aucune action offensive contre Israël.
- Israël ne mènera aucune action offensive contre des cibles au Liban, y compris au sol, dans les airs et en mer.
- Israël et le Liban reconnaissent l'importance de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
- L'armée libanaise et les forces de sécurité libanaises seront les seuls forces armées autorisées à opérer au sud du Liban.
- La vente, la fourniture et la production d'armes au Liban seront sous la supervision et le contrôle du gouvernement libanais.
- Toutes les installations non autorisées impliquées dans la production d'armes et de leurs accessoires seront démantelées, ainsi que les infrastructures et les positions militaires. Les armes non autorisées qui ne respecteraient pas ces obligations seront confisquées.
- Un comité sera créé, il doit être acceptable pour Israël et le Liban, il supervisera et aidera à assurer l'application de l'accord. L'application de l'accord impliquera, entre autres, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne.
- Israël et le Liban signaleront toute violation éventuelle des engagements au comité et à la FINUL.
- Les forces militaires libanaises seront déployées le long de toutes les frontières et points de passage du pays.
- Au bout de 60 jours et après la fin du déploiement de l'armée libanaise et des forces de la FINUL au sud du Liban, les forces de Tsahal se retireront du Liban.
- Pendant cette période, les membres du Hezbollah se retireront au nord du fleuve Litani, tandis que les forces armées qui seront autorisées à rester dans cette zone seront les Forces armées libanaises et la FINUL.
- Israël conservera « une totale liberté d'action militaire » pour attaquer le Liban en cas de violation de l'accord par le Hezbollah ou une autre entité au Liban.
- Aucune zone tampon ne sera établie entre les villages du Sud-Liban et Israël.
- Les États-Unis favoriseront des négociations indirectes entre Israël et le Liban pour parvenir à une frontière terrestre reconnue.
Contexte politique
Dans une annonce publique à la télévision israélienne après la délibération sur les termes du cessez-le-feu, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé son soutien à l'accord au motif qu'un cessez-le-feu permettrait aux forces de défense israéliennes de se concentrer principalement sur les opérations dans la bande de Gaza contre le Hamas et contre « la menace iranienne ». Il a déclaré que « nous changeons le visage de la région »[13].
Il a en outre déclaré que le cessez-le-feu avait été envisagé en raison du succès israélien revendiqué lors de la guerre entre Israël et le Hezbollah, car le Hezbollah n'était « plus le même groupe qui a lancé une guerre contre nous », et que les forces de défense israéliennes les avaient « fait reculer des décennies ». . Il a déclaré que l'armée israélienne avait atteint bon nombre de ses objectifs lors de l'invasion et des frappes aériennes en tuant la plupart des dirigeants du Hezbollah et en détruisant un grand nombre d'infrastructures libanaises qui leur étaient liées[13].
Réactions
Israël
Le ministre de la Sécurité Itamar Ben-Gvir a exprimé son mécontentement à l'égard de l'accord de cessez-le-feu car il ne fournit pas à Israël une « ceinture de sécurité », ne permet pas aux Israéliens de retourner dans le nord d'Israël et ne permet pas à l'armée libanaise de reprendre initiative contre le Hezbollah.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé d'une « guerre intensive » en cas de violation de la trêve avec le Hezbollah[14].
Hezbollah
Quelques heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le Hezbollah proclame sa « victoire sur l'ennemi », soulignant l'échec des « tentatives des forces ennemies de pénétrer et de s'établir dans l'une des villes de la première ligne du front »[15],[16].
Yémen
Quelques heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le porte-parole des Houthis, Mohammed Abdelsalam (ar), salue « la grande résistance du Hezbollah et du cher peuple libanais face à la brutale agression israélienne » et voit dans le cessez-le-feu une « nouvelle victoire » du Liban[17]. Le lendemain, le chef des Houthis, Abdul-Malik al-Houthi, parle lui aussi d'une « victoire » en évoquant le cessez-le-feu[18].
Violations du cessez-le-feu
Les autorités françaises accusent le 1er décembre 2024 l'armée israélienne d'avoir d’avoir violé le cessez-le-feu à plus de 50 reprises en cinq jours, causant la mort de trois civils libanais, et reprochent au gouvernement israélien de contourner le comité international chargé de veiller au respect de l’accord[19]. Israël a répondu à la France qu’il ne violait pas le cessez-le-feu, mais le faisait appliquer face aux violations du Hezbollah, qui nécessitent, d’après son ministre des Affaires étrangères, des « réponses en temps réel ». Selon le site d’information israélien Ynet, Paris a opposé qu’Israël n’avait pas signalé les violations du Hezbollah à la commission internationale et avait utilisé des moyens létaux entraînant la mort de civils[20].
La chaine américaine CNN rapporte le 3 décembre que la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a recensé « environ 100 » violations israéliennes depuis le début de la trêve[20]. Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont touché des villages libanais tandis que des troupes au sol se sont emparées de villages frontaliers après le retrait des combattants du Hezbollah[19]. L’armée israélienne continue, en outre, de bloquer l’accès à des dizaines de villages frontaliers aux habitants qui souhaiteraient regagner leur domicile[21].
Le gouvernement israélien menace le 3 décembre de « ne plus faire de distinction » entre le Hezbollah et l'État libanais si la guerre devait reprendre, avertissant que si l'armée libanaise « sous supervision américaine » ne démantèle pas les « infrastructures terroristes » du Hezbollah « tout l'accord s'effondrera »[22].
Dans une plainte déposée le 24 décembre au Conseil de sécurité des Nations unies, le ministère des Affaires étrangères libanais impute plus de 800 violations du cessez-le-feu aux forces israéliennes. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti Israël que « l’occupation » et les opérations militaires israéliennes « [devaient] cesser ». Selon le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, les raids de l’aviation israélienne ont fait 42 morts au Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Le Hezbollah, très affaibli, s’est jusqu’ici abstenu de riposter, mais en laisse planer la menace. « Nous faisons preuve de retenue, mais cela ne signifie pas que nous le ferons soixante jours durant », a averti le 4 janvier Naïm Qassem, secrétaire général du Hezbollah[2]. Le 9 janvier 2025, Joseph Aoun, nouvellement élu président du Liban, déclare dans son discours d'investiture vouloir s'employer « à consacrer le droit de l’État [libanais] à avoir le monopole des armes » et qu’il respecterait la trêve établie fin novembre[23].
Les violations du cessez-le-feu sont cautionnées par les Etats-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, qui garantit une totale liberté d’action à l’État israélien[24].
Chronologie
Le 27 novembre 2024, le gouvernement israélien donne pour instruction à son armée de bloquer l'accès aux villages frontaliers du Liban-Sud aux habitants souhaitant retourner dans leurs domiciles. Quatre personnes sont arrêtées. Par ailleurs, des soldats israéliens ouvrent le feu sur des journalistes qui s'approchaient d'un village occupé, blessant trois d'entre eux[25].
Le 29 novembre, l'armée israélienne tire sur des villageois qui participaient à des funérailles, sans faire de victimes[26]. Le même jour, l'armée israélienne revendique une frappe aérienne sur un camion présenté comme une « plate-forme mobile de missiles du Hezbollah ». En outre, des bombardements israéliens ciblent les localités de Markaba, Taloussé et de Bani Hayan, dans le caza de Marjeyoun, tandis que des bulldozers de l'armée israélienne ont pénétré dans d'autres villages frontaliers, également ciblés par des tirs d'artillerie israéliens[27].
Le 30 novembre, trois personnes, dont un enfant, sont blessées lors d’une frappe aérienne israélienne à Majdal Zoun. L’armée de l’air israélienne indique avoir attaqué « des sites d’infrastructure militaire près de points de passage entre la Syrie et le Liban, utilisés par le Hezbollah pour faire passer clandestinement des armes de Syrie au Liban ». Ces attaques seraient permises par une annexe à l’accord de cessez-le-feu ; mais si elle a été signée par les États-Unis, cela n’est pas le cas du Liban[28]. L'agence officielle libanaise ANI a rapporté de son côté « une frappe de drone sur une voiture près de la ville de Majdal Zoun », dans le sud du Liban. Elle a également signalé un tir d'obus sur Khiam, un village frontalier, et des tirs d'armes automatiques. L'agence a fait état par ailleurs de « tirs d'artillerie intermittents » à la périphérie du village de Chakra, également dans le sud du Liban[29].
Le 1er décembre, l'armée israélienne dit avoir tué des combattants du Hezbollah dans le Sud. De son côté, l'agence officielle libanaise Ani a fait état d'une « violation continue du cessez-le-feu » dans le sud du Liban par les forces israéliennes, citant notamment des frappes sur les villages frontaliers de Yaroun et Khiam et des « tirs d'armes automatiques » dans d'autres secteurs[30].
Onze personnes sont tuées dans des bombardements israéliens sur deux villages le 2 décembre[21]. Selon des médias locaux, les victimes sont notamment des familles qui venaient de rentrer dans ces villages après avoir été déplacées par la guerre[31]. Le Hezbollah annonce pour la première fois depuis le début de la trêve exécuter des « tirs d’avertissement » sur des positions israéliennes[21]. Dans un autre incident, un soldat libanais est blessé par une frappe de drone israélien sur un poste de l'armée libanaise[32].
Une habitation abritant une famille de personnes déplacées est bombardée par l'armée israélienne le 7 décembre. Au moins cinq civils sont tués et d'autres blessés[33].
Le 10 décembre, six personnes sont tuées dans des frappes de drones israéliens sur plusieurs villages libanais[34].
Le 12 janvier, des frappes israéliennes visent les postes-frontières de Janta et de Kasr à la frontière syro-libanaise[35].
Le 24 janvier, Israël accuse le Liban de n'avoir pas « totalement » respecté ses engagements et indique que son retrait du sud du Liban prendra plus de 60 jours, contrairement aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu[36].
Le 25 janvier, l'armée israélienne ouvre le feu dans plusieurs villages du sud du Liban sur des personnes qui tentaient de revenir chez elle, comme le prévoyait l'accord de cessez-le-feu, faisant au moins 24 morts et 134 blessés[37],[38].
Le 28 janvier, l'armée israélienne bombarde la ville de Nabatiyé, faisant au moins 24 blessés selon un premier bilan[39].
Le 31 janvier, deux personnes sont tuées et dix blessées dans une frappe israélienne nocturne sur Janta, à la frontière entre le Liban et la Syrie[40].
Le 6 février, l'armée israélienne bombarde une vallée de la région de Nabatiyé la région de Nabi Chit, Janta et les hauteurs de l'Anti-Liban[41].
Le 15 février, deux personnes sont tuées et quatre blessées dans une attaque de drones israéliens près de Nabatiyé[42].
Le 16 février, l'armée israélienne revendique des frappes contre des sites du Hezbollah[43].
Le 17 février, un membre du Hamas est tué dans une frappe israélienne par un missile guidé sur une voiture à Saïda. Plusieurs personnes sont blessées[44].
Le 19 février, un homme est tué et son épouse blessée dans une frappe d'un drone israélien. Le même jour, des tirs de mitrailleuse en provenance d'Israël vers plusieurs régions du Liban blessent deux personnes. Des tirs ont également visé un poste de l'armée libanaise, sans toutefois faire de blessés. Des forces israéliennes ont par ailleurs lancé deux grenades assourdissantes sur des habitants du village de Kfar Kila[45].
Le 23 février, une série de frappes israéliennes vise le Liban-Sud et les régions du Hermel et de Baalbeck. Ces raids ont fait au moins un blessé, une petite fille de nationalité syrienne[46].
Le 27 février, deux personnes sont tuées lors d'une attaque de drones israéliens sur la ville de Hermel, portant à 95 le nombre de personnes tuées par l'armée israélienne au Liban depuis l'instauration du cessez-le-feu[47].
Le 3 mars, un homme est blessé par des tirs de mitrailleuse israéliens à la périphérie de Kfar Kila[48].
Le 6 mars, des tirs israéliens à Kfar Kila sur des ferrailleurs font trois blessés. Le même jour, un berger est blessé par un tir israélien à la périphérie du village de Rmeich[49].
Le 7 mars, l'armée israélienne revendique une quinzaine de raids aériens contre des « sites militaires du Hezbollah »[50].
Le 11 mars, au moins quatre personnes sont tuées dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban[51].
Le 17 mars, deux personnes sont tuées et deux autres blessées sont tuées dans une frappe de drone israélien sur une mobylette dans la localité de Yohmor el-Chakif, près de Nabatiyé. Une camionnette et un supermarché se trouvant à proximité de la cible ont pris feu[51]. Au moins 102 personnes ont été tuées à cette date au Liban par Israël depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu[51].
Le 20 mars, l’aviation israélienne mène des frappes à Nabatiyé et dans la Békaa[52].
Le 22 mars, au moins huit personnes sont tuées, dont une petite fille, dans des bombardements israéliens contre plusieurs villes du Liban. L'armée israélienne affirme avoir riposté après avoir intercepté trois roquettes tirées depuis le Liban, les premières depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu[53].
Le 24 mars, une personne est tuée dans une frappe d'un drone israélien sur Qaqaiyat al-Jisr[54].
Le 26 mars, une personne est tuée et une autre blessée dans une frappe d'un drone israélien sur Ma'aroub[55].
Le 27 mars, trois membres du Hezbollah sont tués dans une frappe d'un drone israélien sur Yohmor el-Chaki. Le même jour, un drone israélien prend pour cible une voiture sur la route reliant Barachit à Beit Yahoun, tuant ses deux occupants. Une personne est tuée et une autre blessée dans une autre attaque de drone sur un véhicule dans la localité de Ma'roub. Par ailleurs deux personnes sont blessées par un tir de l'armée israélienne en direction d'un groupe de personnes qui installaient un kiosque pour vendre du café à Houla. Des tirs israéliens sont également enregistrés dans la Békaa et l'artillerie israélienne pilonne une zone près de Yohmor el-Chakif, sans faire de victimes[56].
Le 28 mars, l'armée israélienne bombarde Beyrouth et le sud du Liban, tuant au moins cinq personnes, après le tir de deux roquettes en direction d'Israël[24]. Le Hezbollah a démenti toute implication dans les tirs de roquettes, accusant l'État israélien de vouloir « créer des prétextes suspects pour poursuivre son agression sur le Liban ». Le président libanais Joseph Aoun assure que « tout indique » que « le Hezbollah n'est pas responsable » de ces tirs. L’un des projectiles a été intercepté par le « Dôme de fer » et l’autre s’est abattu en territoire libanais[57]. Les frappes sur Beyrouth ont déclenché une panique ; les écoles ont été évacuées et une foule d’habitants sont partis à la hâte[24]. Le gouvernement israélien avertit que la capitale libanaise sera bombardée « à chaque tentative » d'attaque en direction du territoire israélien[58].
Le 1er avril, un nouveau bombardement israélien sur Beyrouth fait quatre morts, dont un responsable du Hezbollah, et sept blessés[59].
Le 3 avril, l'armée israélienne revendique une frappe aérienne contre un membre du Hezbollah dans le sud du Liban. La presse libanaise rapporte qu’une personne a été hospitalisée à la suite d'une frappe israélienne contre une voiture sur une route menant au village d’Alma el-Chaab[60]. Deux personnes sont par ailleurs blessées dans une attaque de drone israélien dans le sud du Liban sur la route entre Bint Jbeil et Yaroun[61]. D'autre part, l'armée israélienne bombarde un centre de santé à Naqoura, détruisant notamment deux ambulances et un camion de santé[62].
Le 4 avril, une frappe de drone israélienne sur Saïda tue un membre du Hamas palestinien et ses deux enfants [63].
Le 6 avril, une frappe israélienne tue deux personnes, que l'armée israélienne présente comme des « terroristes du Hezbollah », dans la ville de Zibqin dans le sud du Liban[64].
Le 7 avril, le propriétaire d'un magasin de mobylettes est tué et une personne blessée dans une frappe israélienne par drone sur le village de Taybé[65]. Deux autres personnes sont blessées par des tirs israéliens sur le village de Beit Lif[66]. En outre, l'armée israélienne a effectué une série de bombardements nocturnes sur la bande frontalière entre le Liban et Israël, notamment à Naqoura et Aïta el-Chaab[65].
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