Ligature dj, ligature gl, g cursif avec ascendante | |
Ligature dj tel que dans l’alphabet abkhaze de 1928. | |
Graphies | |
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Bas de casse | |
Utilisation | |
Écriture | alphabet latin |
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Les ligature dj, ligature gl, , g cursif avec ascendante, sont des symboles similaires de l’écriture latine utilisés dans certaines versions non standard de l’alphabet phonétique international ou dans d’autres transcriptions, ou encore dans l’alphabet latin abkhaze de 1928. Il n’est pas à confondre avec le d crochet palatal ‹ ᶁ ›.
Utilisation
Une ligature dj est utilisé dans l’alphabet phonotypique d’Isaac Pitman en 1853[1]. Il a notamment été utilisé auparavant dans l’alphabet phonétique d’Andrew Comstock en 1846[2] ou encore en 1855, lui-même dérivé d’une version ultérieure de l’alphabet phonotypique.
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Alphabet phonotypique de décembre 1853.
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Alphabet de Comstock de 1855.
Un d palatal avec la forme de ligature gl est utilisé dans l’Alphabet dialectal suédois de Johan August Lundell en 1878.
Dans certains de ses ouvrages sur les dialectes de langues slaves du sud Jan Baudoin de Courtenay utilise le d palatal dans son alphabet phonétique, notamment en 1904[3].
Nils Magnus Holmer utilise un d crochet palatal avec la forme d’une ligature gl pour transcrire la consonne occlusive dentale ou interdentale voisée palatalisée du kabi-kabi (gubbi gubbi) et du batjala (butchulla)[4].
La ligature gl pour transcrire la consonne spirante latérale vélaire voisée a été utilisée par Peter Ladefoged, Anne Cochran et Sandra Disner pour la transcrption du melpa[5], ou Ian Maddieson et Geoff Lindsay pour la transcription du yagaria (en)[6]. Cette consonne est transcrite [ʟ] avec l’alphabet phonétique international depuis 1989.
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Alphabet abkhaze latin de 1930.
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Alphabet abaza latin de 1932.
L’alphabet latin abkhaze, en usage de 1928 à 1938, a utilisé une lettre g cursif avec ascendante pour représenter une consonne affriquée rétroflexe voisée [ɖʐ][7].
Représentations informatiques
La ligature dj ou la ligature gl n’ont pas été codés de manière standardisée, par exemple ils ne sont pas dans Unicode.
Notes et références
- ↑ Pitman 1853.
- ↑ Comstock 1846.
- ↑ Baudoin de Courtenay 1904.
- ↑ Holmer 1983, p. 137, 139.
- ↑ Ladefoged, Cochran et Disner 1977, p. 46.
- ↑ Maddieson et Lindsay 1983, p. 107 ; Maddieson 1984, p. 244, 359
- ↑ Joomagueldinov, Pentzlin et Yevlampiev 2012.
Bibliographie
- [Baudoin de Courtenay 1904] (ru + de) Иван Александрович Бодуэн де Куртенэ, Материалы для южнославянской диалектологии и этнографии, vol. 2, Saint-Petersbourg, (lire en ligne)
- (en) Andrew Comstock Comstock, A treatise on phonology, Philadelphie, E.H. Butler & Co., (lire en ligne)
- (en) Nils Magnus Holmer, Linguistic survey of south-eastern Queensland, (iarchive:linguisticsurvey054dholm)
- (en) Nurlan Joomagueldinov, Karl Pentzlin et Ilya Yevlampiev, Revised proposal to encode Latin letters used in the Former Soviet Union (no L2/12-045), (lire en ligne)
- (en) Peter Peter Ladefoged, Anne Cochran et Sandra Disner, « Laterals and trills », Journal of the International Phonetic Association, vol. 7, no 2, , p. 46-54 (DOI 10.1017/s0025100300005636)
- (en) Ian Maddieson, Patterns of sounds, Cambridge, Cambridge University Press, (iarchive:patternsofsounds0000madd)
- (en) Ian Maddieson et Geoff Lindsay, UPSID (UCLA Phonological Segment Inventory Database): Data and Index, coll. « Working Papers in Phonetics », (lire en ligne)
- (en) Isaac Pitman, « A 32-leter f𐐫netik alfabet - a sein for a sown, n𐐫 m𐐫r and n𐐫 les », The Phonetic Journal, (lire en ligne)
- (en) Isaac Pitman, « A 32-leter f𐐫netik alfabet », The Phonetic Journal, (lire en ligne)